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Cléa Vincent + Robi Festival Les Femmes s'en Mêlent #18

Horaires: 20:00

Prix :

  • 14. : plein tarif
  • 13 : tarif étudiant

> Cléa Vincent : difficile d'écrire la biographie de quelqu'un qui a encore tout à vivre. C'est au futur indicatif qu'il va falloir conjuguer les talents de la parisienne Cléa Vincent. Elle est jeune, volontaire et capable de tout, à l'image du hit indémodable de Minnie Ripperton (Young willing and able).

Dans ce nouvel EP 2/2, elle oppose à la lumière naturelle du 1/2 une luminosité de néon noir issu des night-clubs, apportant une teinte de nuit électronique à ses compositions phosphorescentes. Tout en gardant une ligne minimaliste et une rythmique dansante la teneur des textes se fait plus sombre, faisant écho à des figures de poètes disparus tel Daniel Darc à qui elle rend hommage en reprenant en duo avec Baptiste W. Hamon le morceau "Seul sous la lune".

La musique électronique, elle l'a en elle comme toute personne ayant grandi dans la fin des 90's et les années 2000, mais sa curiosité bien placée pour le répertoire français remontant jusqu'aux années 60 fait qu'elle se présente à nous aujourd'hui comme une France Gall imprégnée de culture Electronic Dance Music qui enchaîne les chansons à la vitesse haut-débit d'Alice aux pays des merveilles sonores. Retour du boomerang acidulé de la french pop 80's (de Taxi Girl à Elie et Jacno), ce deuxième EP de l'immaturité fait l'effet d'un gin fizz sur le parking d'une boîte où l'on serait très désireux de pouvoir entrer.

> Robi : elle livre aujourd'hui son deuxième album, "La Cavale", écrit et composé pour la première fois entièrement seule. Ce nouvel opus, tout en contraste et d'une noire incandescence, s'impose comme la suite logique et audacieuse de "L'Hiver et la Joie" qui la révéla grâce à quelques envolées pop moderne : "On ne meurt plus d'Amour", "Où suis-je" , "Je te tue", un duo mémorable avec Dominique A ("Ma Route") ou une reprise très remarquée de Trisomie 21.

Comme des pôles s'attirent ou se repoussent, la musique de Robi, équilibriste, incarne la plus assumée des ambivalences, et dans un chavirant mélange d'analogique et de synthétique, elle semble, magnétique, trouver sa propre harmonie, suspendue à une écriture belle, noire et claire comme la danse du Sabbath. Robi ne joue pas, elle vit, passionnément, de tout son être, sans retenue. Et rarement aura-t-on entendu une telle volonté d'aller à l'essentiel, de se départir du superflu. Nous voilà prévenus, "La Cavale" ne s'écoutera pas d'une oreille distraite.

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