Jean-Philippe De Gheest (batteur, collaborateur de Mark Lanegan), Clément Nourry (guitariste, musicien de Nicolas Michaux) et Gilles Mortio (bassiste et chanteur) ont été rejoints depuis quelques mois par Alice Perret (claviériste et violoniste). Tous les quatre ont transité par l’univers du jazz, une sphère où l’improvisation et la liberté d’expression sont reines, et forment le groupe Joy as a Toy.
Deux albums en trio sur Cheap Satanism Records (« Valparaiso » en 2010 et « Dead As A Dodo » en 2012, avec Pierre Vervloesem à la basse et un répertoire librement inspiré des bandes originales des films d’horreur) leur ont servi de laissez-passer pour les chaumières où l’on chérit autant le punk/dance habité de David Byrne (Talking Heads) que l’irrévérence frondeuse de Deerhoof ou l’éblouissante palette de Stereolab.
Inspirée par les films fantastiques et galvanisée par les mélodies exotiques, la musique de Joy as a Toy dépoussière le rock avec une préférence pour l’aventure et les itinéraires bis. Privilégiant les trips sans boussole, le groupe bruxellois se rit de chaque écueil en se fiant à ses instincts : un sens affûté du tempo, une science exacte du groove.
