Bangkok, parce que c’est en Thaïlande qu’ils se sont retrouvés, après des années vécues hors de leurs frontières. Ni hippies chics, ni backpackers :
« On part chercher des pierres précieuses à Madagascar ou au Mozambique, expliquent-ils.
Il faut savoir attendre dans ce métier, les pierres ne «sortent» pas comme ça. Alors, souvent, on fait de la musique avec les villageois et les gens des mines, c’est la plus belle manière de communiquer.
Bangkok, on s’y est installés tout en continuant les allers et retours avec l’Afrique. On a continué nos activités en même temps qu’on composait dans un studio de répétitions comme il n'en existe que là-bas : à côté d’un spa, tout près d’une «clear soup» et en dessous d'un bar de nuit où, parfois, on testait nos créations de la journée ».
Vilain t'offre une immersion dans une folk détournée par une boîte à rythmes aux accents new wave, une basse chaude et rebondie et une guitare électrique se rêvant Folk. La voix féminine sortie des années 50 est soutenue par les envolées polyphoniques des 3 garçons, le tout enrobé de delays atmosphériques triturées par Thomas Fourny, guitariste de We Are Enfant Terrible.
