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Les 30 ans de RCV à la Péniche

RCV fêtait ses 30 ans jeudi dernier lors d’un concert à la Péniche, pour l’occasion la radio a réuni les Dead Astropilots (Lille), The Ritch Kids (Paris) et Dominique Strauss Korn pour enflammer le dancefloor. Malheureusement les températures ont refroidi les lillois qui sont peu à avoir répondu présent à l’appel.

C’est toute la radio qui a investi la Péniche. Après une heure d’émission radio animée par Schnaps et ses coéquipiers, les Dead Astropilots débarquent sur scène, Simon à la guitare, Rachel au chant, tous deux vêtus du même t-shirt, aux couleurs du groupe. Les premiers accords annoncent la couleur, les Dead Astropilots comptent bien réchauffer l’atmosphère avec un rock dark parsemé de touches électro/techno. C’est parti pour une heure de show et on sent tout de suite que ça va donner. Quand elle n’hypnotise pas avec sa voix Rachel passe derrière le clavier ou la guitare, et dégage une réelle énergie. Au premier abord le mélange des genres surprend mais les Dead Astropilots ont su trouver le juste équilibre entre leurs influences cold-wave, électro et techno, notamment avec « Fake ». Simon reste très concentré sur ses accords alors que Rachel entame « Sexy dreams » , comme elle le dit si bien « my pleasure becomes stronger », et ça vaut pour le public. Mais Simon sait lui aussi faire son effet, Rachel passe alors derrière la guitare pour nous offrir un « Sex beat » qui donne envie de bouger les cheveux. Puis vient la fin du concert, un petit « Neon Flesh » histoire de finir en beauté, après une heure de show électrique les Dead Astropilots ont bien mérité leur repos.

Après un petit interlude animé par Dominique Strauss Korn derrière les platines c’est au tour du duo The Ritch Kids de monter sur scène.

Yeux charbonneux, collants léopards et baskets cloutées… le décor est planté. Très éloignés des sonorités noires et industrielles des Dead Astropilots, The Ritch Kids officie dans une pop colorée, aux accents électroniques. Ils débutent avec « We are the ritch kids » qui nous fait immédiatement découvrir la voix enfantine de Laytitia, dans laquelle on peut parfois retrouver des intonations à la Vanessa Paradis ; on aime ou on n’aime pas. Puis avec la reprise de « Children of the Revolution » The Ritch Kids dévoile un côté plus rock-électro, la voix de Philippe jouant pour beaucoup. La tonalité de Laytitia permet de garder le côté glamour. On reconnaitra facilement des influences comme MGMT sur «Don’t lie ». On aime moins « Let me be » sorte de rock acidulé qui n’est malheureusement pas soutenu par le texte de la chanson. Par contre « Jealousy » plus posé convient parfaitement aux timbres de voix et au style du groupe. The Ritch Kids présente encore des disparités dans ses compositions mais une chose est sure, ils sont sur la bonne voix voie.
 

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