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The HeadShakers

The HeadShakers

The HeadShakers THS / Man on Wire Style : jazz-rock-funk Date de l’événement : 19/06/2015

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Pour la sortie de leur album "THS", les HeadShakers sont venus dans les locaux de Lille la Nuit répondre à quelques questions. Les deux représentants du groupe, Pierre-Yves (au saxophone) et Mike (à la guitare) en ont profité pour nous parler de leur tout nouveau clip "Man on Wire", à voir en avant-première ce 19 juin 2015 à St So, de leur tournée Tribute to Frank Zappa, et de leurs autres projets...

Vous n’êtes pas 2, mais bien 8 musiciens en tout dans le groupe des HeadShakers, pouvez-vous nous présenter votre formation ?

Pierre-Yves : La formation des HeadShakers est composée de 8 musiciens : Mike est notre guitariste héro, notre batteur Arnaud et notre bassiste Guillaume. Rémi est au clavier, Franck à la trompette, Samuel au trombone, Martial à la 2e trompette et moi au saxophone. Le groupe est né en 2008 et a développé son activité principalement dans la région, mais aussi dans toute la France avec le temps. On joue une musique qui surfe entre jazz, rock et funk. Les HeadShakers s’appellent ainsi en référence aux Head Hunters, qui accompagnaient Herbie Hancock dans les années 1970. On puise nos inspirations actuellement dans des groupes comme Snarky Puppy, Wizard of Ours, Trombone Shorty et évidemment Franck Zappa.

Votre album sort le 19 juin, au moment de votre concert à la Gare St-Sauveur. Comment est né cet album ?

Pierre-Yves : Il a une histoire particulière puisqu’il était censé sortir en 2013, et il est possible qu’une petite confusion s’installe dans les esprits des gens qui nous suivent. L’album devait sortir physiquement il y a deux ans, mais malheureusement le distributeur a fait faillite et on l’a appris à la dernière minute. On a annoncé pendant plusieurs mois la sortie de cet album qui n’est en fait jamais sorti. Certaines personnes peuvent penser à juste titre que l’album est sorti, ce qui n’est pas le cas. On a eu besoin d’un peu de temps pour rebondir et trouver une nouvelle solution : comment sortir l’album ? comment le mettre en valeur ? Il nous a fallu deux ans pour chercher des distributeurs et finalement on a choisi de le faire paraître uniquement en numérique via Bandcamp qui est une plateforme qui permet aux artistes de vendre directement sans intermédiaire leur musique. Suite à cette petite mésaventure, on a préféré être autonomes et tout faire nous-mêmes, directement « du producteur au consommateur » comme on dit dans le commerce. C’est cette sortie numérique qu’on défend le 19 juin, accompagnée d’un clip.

pochette album the Head Shakers

La pochette du nouvel album "THS"

 

Que raconte cet album, de quoi est-il composé ?

Pierre-Yves : Il est composé de 14 titres, les couleurs musicales varient entre jazz, rock et funk. Nous avons la chance d'avoir trois superbes chanteuses du trio Vocal Ethnya sur le titre « Back to Seventies ». On propose une musique essentiellement instrumentale, les morceaux ont simplement pour but de faire secouer la tête - ou le reste -, mais il y a aussi certaines plages qui sont plus narratives. Tout est expliqué et raconté dans la pochette du disque. Car si nous vendons l’album numériquement, on le vend aussi physiquement à la fin des concerts et via la plateforme Bandcamp. Si vous voulez connaître les petites histoires qui se réfèrent à la musique, tout est inscrit dans la jaquette.

Comme l’album a une histoire particulière, vous avez dû attendre deux ans pour pouvoir le sortir, y a-t-il eu de nouveaux morceaux entre temps ?

Pierre-Yves : Le temps a passé, l’album est resté dans ses cartons en attendant qu’une solution émerge, et nous avons continué notre travail de composition en même temps. Le concert du 19 juin sera particulier pour nous car nous allons devoir trouver une logistique entre la sortie de l’album, les nouveautés mais aussi les changements à l’intérieur du groupe, puisque nous avions un percussionniste par le passé que nous avons maintenant remplacé par un deuxième trompettiste. On a donc préparé un set qui permet aux gens de découvrir en live ce qu’il y a sur l’album, s’ils ne le connaissent pas encore, et on va aussi jouer des choses inédites qui apparaîtront dans notre prochaine production. C’est un mix des deux, il y aura environ 2/3 des morceaux de l’album et 1/3 de nouveautés qui n’auront jamais été jouées sur scène par le passé.

Vous avez donc déjà testé des morceaux de l’album en live ?

Pierre-Yves : Oui, au moment où l’album devait sortir en 2013, une tournée était prévue. On est donc partis en tournée malgré tout et on a défendu cet album devant le public qu’on a croisé cet été là. A chaque fois qu’on a fait des dates de concerts à partir de ce moment, on a toujours défendu et vendu notre album. Mais il était nécessaire pour nous de refaire quelque chose d’officiel avec la sortie d’un clip, pour ne pas rester sur quelque chose qui s’est terminé de façon inopinée et décevante pour nous parce qu’on en est très fier. On a reçu de très bonnes critiques de journalistes spécialisés, on a envie de partager toutes ces chroniques qui ont été publiées mais que nous n’avons pas encore partagées au public, donc nous sommes impatients de faire les choses officiellement comme c’était prévu en 2013.

Comment est née la collaboration avec Franck Tortiller ?

Pierre-Yves : A l’époque où quelques-uns des HeadShakers étaient au conservatoire, nous avons eu la chance de rencontrer Franck Tortiller en masterclass, il est venu avec son répertoire et sa musique faire travailler les élèves du conservatoire. On a vraiment apprécié sa conception et ce qu’il nous a transmis sur la musique. Il s’inspire beaucoup du rock. Il est assez porté sur le groupe, il y avait déjà des connivences musicales entre nous. Il donnait des conseils aux musiciens : en tant que musiciens de jazz, on a plutôt envie de jouer beaucoup de notes, et lui disait de laisser du silence et de jouer le moins possible, ça groove quand il y a de l’espace dans la musique. On trouvait ça super, ça a vraiment ouvert des perspectives. Comme c’est un mec super sympa, on a gardé contact et on a échangé des mails. J’ai créé les HeadShakers peu après cette rencontre. Un an ou deux ont passé, on a produit le premier EP et je le lui ai envoyé en lui demandant s’il pouvait dire un petit truc sur cette musique pour nous aider dans notre revue de presse. Il a donc commencé par écrire un commentaire pour faire la promo de l’EP, et quand on a produit l’album je suis revenu vers lui pour lui annoncer que l’on passait aux choses sérieuses et pour lui proposer de jouer avec nous sur un titre. Il a tout de suite accepté et nous a invité chez lui, il a fait ses prises sur le son et on a commencé. On a donc Franck Tortiller comme invité sur l’album et on l’en remercie vivement !

Concernant la production de l’album, comment vous organisez-vous à 8 ?

Mike : Il faut avoir un minimum de discipline, c’est quelque chose qu’on essaie de parfaire mais on y arrive de mieux en mieux. Il y a des tas d’outils sur internet qui nous facilitent les échanges, et c’est agréable pour pouvoir travailler avec une machine pareille. Parfois ça demande bien plus d’organisation qu’on ne pourrait le penser.

Pierre-Yves : C’est souvent le nœud du problème d’avoir les disponibilités de tout le monde. On répète rarement au complet, il en manque souvent un ou deux. Le vendredi matin, on a en général les disponibilités de tous les membres du groupe depuis le début de son histoire. On a la chance d’avoir ce créneau qui permet d’avoir la majorité du groupe présente. On répète donc au moins une fois par semaine et après tout est question d’organisation, comme dans n’importe quelle équipe. On a la chance d’avoir une équipe soudée, motivée par le projet et qui vient vraiment pour se faire plaisir sans traîner le pas. Ce n’est pas de l’alimentaire, on est vraiment dans le passionnel, le créatif.

Il y a un vrai côté franche camaraderie dans le groupe !

Mike

Mike : Il y a un vrai côté franche camaraderie, derrière la création du groupe c’est une bande de copains se sont réunis. Même si je n’en faisais pas partie au tout départ, j’avais bien ressenti cette ambiance.

Pierre-Yves : C’est une des forces du groupe sur scène, ça se sent qu’on est là pour s’éclater, les gens le perçoivent. Quand on va à un concert, c’est aussi ça qu’on a envie de voir : une bande de copains qui prennent du plaisir à faire ce qu’ils font et à être totalement investis.

Entre vos EP et l’album, avez-vous senti votre façon de travailler évoluer ?

Pierre-Yves : C’est difficile à dire, mais oui je pense qu’elle a évolué. Par exemple, un détail précis et bête : pour les partitions, au début elles étaient écrites à main levée. J’ai une écriture en pattes de mouche, c’était assez difficile à lire ! Maintenant c’est écrit sur de belles partitions qui sont facile à lire, ça va aussi avec l’évolution de la technique en général. Au début, quand on va jouer dans des bars pour 50€ et une bière, on peut se confronter à un certain questionnement en se demandant si ça va aller parce qu’on ne peut pas en vivre. Et depuis cette période le groupe a évolué, tout le monde est payé pour son travail, les dates sont de plus en plus belles avec de plus grands intérêts, on fait des collaborations avec Franck Tortiller, Napoléon Murphy Brock… Cela montre que du chemin a été parcouru, que le groupe n’en est plus à ses débuts et qu’il atteint quand même une certaine crédibilité. Je pense que tout ça fédère un maximum l’équipe et fait qu’on est tout investis dans le projet.

Votre album est accompagné d’un tout nouveau clip, pour la conception duquel vous vous êtes aidés de la plateforme Kiss Kiss Bank Bank. Quels objectifs vous étiez-vous fixés ?

Mike : L’objectif premier était de pouvoir financer le clip. Comme on travaille la communication d’un concert, on a travaillé la communication sur Kiss Kiss Bank Bank à propos de ce clip : on a mis en place un texte qu’on a envoyé au plus grand nombre, des amis proches au public plus large. C’est comme ça qu’on a récolté les fonds nécessaire à la création du clip, dans le temps imparti.

Pierre-Yves : Kiss Kiss Bank Bank a vraiment été une aventure. C’était une première fois pour nous donc on a découvert le système. Des copains étaient déjà passés par là, on s’est alors renseigné pour savoir comment ils avaient fait et si ça avait marché. Ça a été laborieux, on a décidé de lancer cette opération sur un mois, ça a décollé un peu au départ, ensuite ça a stagné et à la fin ça a complètement explosé parce que les gens se sont réveillés à la dernière minute ! Ça s’est joué la veille ou le jour-même, et je suivais les choses en direct sur mobile, je voyais les enchères grimper même le samedi matin à 10h ! En 3h, on a réussi à boucler le budget, on a même dépassé un peu de ce qui était prévu, c’était une super expérience ! Les gens nous ont quand même fait confiance car quand il faut vendre un clip qui n’est pas fait, il faut faire avec les moyens du bord parce que si on n’a pas d’argent pour produire le clip, on n’en a pas non plus pour en faire la promo ! Le scénario était déjà écrit, on a dû tous se déguiser avec les moyens du bord pour que les gens comprennent le ton, pour que ça leur donne envie ! Visiblement, ça a marché mais je sais qu’une copine qui a vu le clip dernièrement en avant-première nous a dit qu’on avait bien travaillé par rapport aux photos sur Kiss Kiss Bank Bank qui étaient un peu cheap ! Et effectivement ça l’était parce qu’on n’avait pas le budget. Mais les gens ont donné, et avec le budget on a pu payer toute l’équipe qui a vraiment fait un bon travail sur un projet qui n’était pas facile. Les musiciens ont beaucoup travaillé aussi, notamment Julien, notre manager qui a fait une grosse partie du travail avec moi sur l’aspect « accessoires » : on a dû trouver un trampoline pour les cascades par exemple… Il y a vraiment eu un gros travail de fait, on est content de défendre ce projet ! Et tous les Kissbankers sont invités le 19 juin et ont des contreparties : des invitations aux concerts, des t-shirts, des CD's… Message pour les Kissbankers : on ne vous oublie pas, on attend juste que les dates de concert passent, comme ça on remet les contreparties en direct à ceux qui y viennent, et pour ceux qui ne les auront pas eues avant le 17 juillet, on vous les enverra par courrier. On ne vous a pas oublié, on s’occupe de vous dès que possible ! Venez au concert le 19 juin à St-So’ et venez récupérer votre contrepartie !

C’était une volonté de votre part de faire ce concert à St-Sauveur ?

Pierre-Yves : C’est une opportunité en fait parce que j’avais contacté Lille3000 pour une date à la Gare St-So’ qui est toujours un lieu intéressant à jouer parce qu’il est très fréquenté et parce qu’il a l’infrastructure pour accueillir la diffusion d’un clip, c’est important. Ça été parmi différents lieux avec lequel il était possible de travailler : le Grand Sud, l’Aéronef… C’est toujours un peu en fonction de l’offre et de la demande ! C’était possible avec la Gare St Sauveur, ça tombait dans un timing parfait donc on n’a pas cherché plus longtemps et on a signé pour y faire la sortie de l’album et je pense que ça sera vraiment une belle date. C’est la deuxième fois qu’on joue dans cet endroit et la première avait déjà été un franc succès avec les trois chanteuses de Vocal Ethnia qui étaient avec nous sur scène ce soir-là, c’était un super moment. Je suis rarement satisfait mais là je sens que c’était vraiment bien !

Pouvez-vous nous raconter l’histoire du clip, sa conception ?

 

Le clip raconte une histoire de super-héros un peu foireux, le ton est assez décalé.

Pierre-Yves

Pierre-Yves : Le clip raconte une histoire de super-héros un peu foireux, dont le ton est assez décalé, on a vraiment recherché à avoir l’esprit des clips des Beastie Boys. Ce sont des clips volontairement un peu cheap, les personnages ont des costumes un peu pourris avec des fausses moustaches, et ça se voit que c’est du faux mais c’est drôle ! Les scénarios sont improbables, ils se tournent en dérision, ils sont souvent affublés de personnages ridicules et c’est un peu notre cas aussi. C’est l’esprit du groupe, on ne se prend pas au sérieux, en tout cas j’espère ! Ce clip va vraiment dans ce sens. Il met en scène un héros qui veut aider les gens, mais en fait il fait pire que les « malfrats » qu’il est censé corriger. La personne qui doit aider les gens dans ce clip est pire que les réels agresseurs. Mais tout ça est très léger et décalé, il y a eu un gros travail de recherches de costumes, d’essayages pour que les personnages soient intéressants, je pense qu’on a de bonnes caricatures parfaitement improbables ! Je suis assez impatient de constater la réaction du public, surtout qu’on va garder ce clip secret jusqu’au dernier moment, il ne sera mis en ligne qu’après la diffusion à la gare St Sauveur. Donc dès que le soleil sera couché le 19 juin, le clip sera diffusé en exclusivité avec une mise en scène surprise qu’on est en train de mettre au point en ce moment. C’est seulement après le concert que le clip sera visible sur les réseaux sociaux et internet.

On sent qu’il y a quelques anecdotes à raconter à propos du tournage de ce clip !

Pierre-Yves : Oui, il y en a plein ! Il y en a une en particulier qui me vient en tête : on a été tourné au Jardin des Plantes à Lille Sud et on a été accueilli par l’équipe des jardiniers qui nous demandait ce qu’on faisait là car la scène que l’on jouait à ce moment montre un mec qui mange comme un cochon et qui balance tous ses déchets dans la nature. Forcément, les jardiniers se sont inquiétés et on leur a expliqué qu’on tournait un clip et qu’on allait tout ramasser après, au contraire on essaie de critiquer ce genre de comportements. Par contre après on a tourné une scène avec un motard, donc je n’étais pas trop fier au moment où il est rentré dans le parc, j’ai prié pour qu’on ne se fasse pas prendre ! Il n’a pas fait de cross, juste de la faible allure dans les allées pour suivre deux personnages qui étaient en train de courir. Donc on n’a pas du tout abîmé les lieux mais si on avait été attrapé, on aurait peut-être eu une amende !

Vous avez d’autres projets en dehors du clip et de l’album, notamment la tournée Tribute to Frank Zappa

 

Mike : C’est un concert qu’on a monté pour le 20ème anniversaire de sa disparition en 2013, on a travaillé pendant 3 mois sur son répertoire pour préparer une série de concerts. Il y a eu comme une espèce de stand-by puisque c’était pour les 20 ans de son décès, ça tombait pile poil en 2013 pour nous. Et Pierre-Yves a eu la chance de rencontrer Napoléon Murphy Brock qui a été un chanteur instrumentiste choisi par Frank Zappa dans les années 70 pour l’accompagner pendant 8 ans. C’est un monsieur extraordinaire dans le sens où il avait été choisi comme trait d’union entre une musique de Frank Zappa qui n’est pas si accessible que ça et le public, et Zappa l’appelait son « exciting dancer », il faut le voir danser ! On a travaillé avec lui il y a une dizaine de jours. Il a fait le déplacement de sa Californie pour venir passer quelques jours avec nous. On a attendu jusqu’à son arrivée à l’aéroport de Bruxelles car on se s’imaginait pas que ça pouvait être possible qu’il nous rejoigne dans ces conditions ! Et ça a été extraordinaire, on a passé de très bons moments, on reste en contact depuis et on est en train de penser à l’avenir, de ce qu’on va pouvoir réorganiser avec lui, il nous a réellement témoigné son affection et son envie de continuer à travailler avec nous pour célébrer la musique de ce célèbre moustachu. Donc là, on est sur les chapeaux de roue, et vous n’avez pas fini d’entendre parler de cette affaire !

the head shakers + Napoleon Murphy Brock

The HeadShakers ft. Napoleon Murphy Brock

 

Pierre-Yves : Napoléon Murphy Brock est venu pour tester le groupe au mois de mai aux Arcades de Faches-Thumesnil. Il avait reçu des vidéos et des audios de nos concerts en hommage à Zappa. Il avait trouvé ça bien « sur le papier », en écoutant tout ça mais il a quand même de l’expérience donc il ne juge pas virtuellement les choses, donc il vient et il fait le déplacement pour voir ce que ça donne sur scène avec le groupe. Maintenant c’est parti, on a fait une captation vidéo et audio, on va pouvoir développer des outils qui vont nous permettre de présenter les HeadShakers featuring Napoléon Murphy Brock par la suite. On ne peut pas encore en parler mais il y a peut-être des dates de prévues à l’automne.

 

Vous faites aussi une petite tournée des festivals cet été, notamment le 4 juillet à Montonvillers et le festival de jazz du Val Joly le 17 juillet !

Pierre-Yves : C'est ça ! Pour Montonvillers, c'est un joli festival de campagne en Picardie organisé par François Thuillier, tubiste de métier, qui joue avec des noms importants du jazz français. Il nous fait l'honneur de nous programmer, on va jouer à 22h le samedi soir, donc c'est exactement le bon créneau pour se faire plaisir ! Et pour le Joly Jazz Festival, c'est aussi un endroit qui va être sympa puisqu'on joue dans un théâtre de verdure. Ça va être à la fois poétique de par le cadre et énergique par la musique qu'on y jouera, vous pouvez compter sur nous ! Ce sont les deux rendez-vous de l'été à ne pas manquer.

 

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