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Get Out Lille

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Get Out L'Affaire Cunningham

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En novembre 2014, Lille la Nuit rencontrait Samuel et Vincent pour l’ouverture de Get Out avec une première enquête « Les Secrets de la Panic Room ». Cinq mois plus tard, on les retrouve à l’occasion d'une deuxième enquête : « L’Affaire Cunningham ». Ils nous rappellent d’abord le principe du jeu, dressent le bilan plutôt positif, nous racontent quelques anecdotes… On découvre ensuite l’histoire de la nouvelle affaire, l’ouverture d’un Get Out à Reims ! Et le mystère plane déjà tellement sur la 3ème énigme et sur la suite des événements qu’on a hâte de les revoir !

Pour ceux qui n’ont pas encore testé, vous pouvez rappeler le principe de Get Out pour commencer ?

Vincent : Get Out est un live escape game, c'est-à-dire un jeu d’évasion grandeur nature. Le principe est très simple : une équipe de 3 à 6 personnes est enfermée dans une pièce. Le but du jeu pour eux est de s’échapper de cette pièce avant la fin du compte à rebours de 60 minutes ! Dans cette pièce, ils sont emmenés sur une série de jeux de logique, d’énigmes, de manipulations d’objets… à résoudre le plus vite possible. Tout est scénarisé autour d’une histoire qui va les faire passer d’étape en étape.

Pour les soirs et les week-ends, il y a au moins 3 semaines d’attente. On a beaucoup de demandes.

Samuel - Get Out

Vous avez sorti une première enquête « Les Secrets de la Panic Room » il y a 5 mois, quel est le bilan ?

Samuel : Le bilan est plutôt positif, parce qu’à l’heure actuelle, pour les soirs et les week-ends, il y a au moins 3 semaines d’attente. On a beaucoup de demandes. On a ouvert cette première affaire en novembre 2014, la deuxième en mars 2015. C’était plus tôt que prévu suite à cette demande.

Vincent : Nous avons aussi un bon retour de la plupart des participants. Ils sortent ravis de leur expérience qu’ils aient réussi, ou qu’ils aient loupé de quelques secondes. Généralement, ils sont très contents de ce qu’ils ont vécu.

Quel est justement le taux de réussite ? Et le record ?

Vincent : Le taux de réussite est de 50%. Une équipe sur deux arrive à sortir avant la fin du compte à rebours. Et 7 ou 8 équipes ont réussi à descendre sous la barre des 50 minutes depuis le début du jeu. On a un record à 44 minutes et 2 secondes ! Il faut savoir que c’est la même équipe qui a le record sur la 1ère et la 2ème enquête.

La première affaire évoque une « Panic Room » : est-ce que des gens paniquent vraiment, craquent à la fin ?

Ensemble : Oui !

Samuel : Il y en a qui craquent même avant de rentrer !  Ils viennent chez nous, mais ils n’aiment pas trop l’idée d’enfermement.

Vincent : Et des gens sous la pression craquent un petit peu. On a souvent des engueulades, en couple ou entre amis. On a des groupes d’amis où parfois ça crie un petit peu. Et pour les couples, ce qui est fabuleux, c’est que c’est un conflit sur lequel vous avez une réponse immédiate : « est-ce que vous allez pouvoir avancer dans le jeu, ou pas ». Et généralement, celui des deux qui a raison le fait savoir. On entend « C’est comme à la maison, tu m’écoutes jamais ! ». Ils perdent du temps, mais pour nous c’est marrant !

Pour ceux qui n’ont pas encore testé le jeu, il faut préciser que vous donnez de temps en temps des petits indices sur un écran qui se trouve dans la pièce. Quand on est venu tester le jeu, ce qui m’a particulièrement marqué, c’est votre capacité à envoyer des messages personnalisés, à rebondir sur ce qui se passe dans la pièce, sur la personnalité des joueurs, c’était difficile pour vous au début de gérer ?

Samuel : Est-ce que c’était dur pour nous de gérer les gens ou l’équipe de Lille la Nuit ? (Rires) Ce n’était pas dur. Quand tu as une équipe qui part plus ou moins dans la mauvaise direction, notre job est de les cadrer pour les faire avancer. Quand tu as les personnes en face de toi ou derrière l’écran, tu parviens plus ou moins à les cerner. On les cerne aussi beaucoup pendant le briefing.

Vincent : Le briefing nous sert vraiment à cerner le groupe, si c’est un groupe de joueurs à la base, si c’est un groupe fun qui vient s’amuser, si c’est un groupe qui vient pour une occasion spéciale, on ne manque pas de le rappeler. Par exemple, pour un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, on va taquiner la personne en question. Ça nous permet de bien interagir avec eux.

GetOutLLN2

Une partie de l'équipe de Lille la Nuit à la sortie de la Panic Room en décembre 2014.

Est-ce que vous avez déjà eu l’impression que certains avaient été « rencardés » ?

Vincent : Pour l’instant, sincèrement, je n’ai pas eu l’impression que des gens avaient eu des infos avant. On veille pas mal là-dessus. La meilleure veille vient aussi des futurs participants qui viennent et qui nous disent qu’ils ont cherché pendant 3 heures sur internet, et qu’ils ont trouvé aucune réponse. C’est vraiment la meilleure veille pour nous ! Et généralement, les gens veulent savoir si leurs amis vont s’en sortir ou pas.

Si vous deviez raconter une anecdote qui vous a particulièrement marqué, ce serait laquelle ?

Vincent : Le lino ! Une équipe a eu la merveilleuse idée de prendre l’intégralité des meubles qui étaient dans la pièce, de tout nous déplacer dans un coin. Pour nous, ce n’est pas pratique pour tout remettre avant la prochaine équipe, mais ce n’est pas très grave. Ils ont ensuite fait sauter les plinthes, et ont arraché le lino de la salle de jeu pour aller voir s’il n’y avait pas des petits indices en dessous.

Samuel : Le néon. Il y a des gens qui essayent de démonter le néon pour trouver des petits indices à l’intérieur.

Vous avez sorti une 2ème affaire, de quoi s’agit-il ?

Vincent : On est sur quelque chose de complètement différent puisqu’on est en 1999, et les participants sont plongés dans une affaire policière. Ils sont des détectives de Scotland Yard, et leur patron Monsieur Cunningham a disparu. Ils vont donc reprendre l’enquête dans son bureau pour savoir un petit peu ce qu’il lui est arrivé. Ils vont en fait reprendre l’enquête que lui était en train de mener sur un tueur en série. Je n’en dis pas plus !

Vous avez donc travaillé sur une nouvelle déco ?

Vincent : On est sur un décor complètement différent avec un bureau de flic. On essaye toujours de ne pas faire d’anachronismes et de garder des éléments qui vont venir rappeler l’époque. Là, on est en 1999, il n’y a donc que des choses qui existent en 1999. Je n’en dis pas plus…

get énigme

Un peu d'entraînement proposé par l'équipe de Get Out sur Facebook. Une idée ?


On pouvait jouer à 2 équipes en même temps dans 2 pièces différentes pour la 1ère affaire. La 2ème ne permet d’accueillir qu’une équipe à la fois pour l’instant ?

Samuel : Pour l’instant. On verra en fin d’année, si on décide de tourner en fonction de la satisfaction des gens, si ça se remplit etc

Vincent : On va voir si on double cette nouvelle affaire ou si on ajoute une nouvelle énigme. Ce sera peut-être plus le cas pour proposer 3 salles, 3 énigmes.

Samuel : Il faut préciser la différence entre les deux enquêtes. La Panic Room qui est sur deux salles est une enquête très très difficile. Il y a énormément de choses à faire, donc l’interaction avec le maître du jeu est nécessaire. Sur l’affaire Cunningham qui a été faite différemment, l’équipe avance plus d’elle-même, elle est beaucoup plus livrée à elle-même. Elles ont vraiment été construite différemment, ce qui peut plaire à certains, et moins à d’autres.

On va voir si on double cette nouvelle affaire ou si on ajoute une nouvelle énigme. Ce sera peut-être plus le cas pour proposer 3 salles, 3 énigmes.

Vincent - Get Out

L’esprit d’équipe est donc encore plus important sur cette 2ème affaire !

Vincent : Oui ! C’est une aventure qui est peut-être un peu moins linéaire, dans laquelle parfois les participants peuvent se diviser en groupe pour agir sur plusieurs énigmes et gagner du temps. C’est notamment ce qu’a fait l’équipe qui a le record.

Il faut aussi préciser pour ceux qui n’ont pas encore joué qu’on ne peut pas rejouer à la 1ère affaire si on l’a déjà faite, vous ne modifiez pas le contenu, il faut en faire une autre !

Samuel : C’est ça. Si on a déjà fait la 1ère enquête, il faut venir tester l’Affaire Cunningham et après, revenir en fin d’année !

On peut venir jouer si on ne parle pas français ?

Samuel : Oui, on a accueilli des Anglais, des Belges, des Néerlandais, et plus récemment des Flamands.

Vincent : On propose donc le jeu en français et en anglais. Et depuis ce week-end, on a réussi à s’adapter au flamand. Ce qui n’est pas évident pour nous (Rires) mais on a réussi à s’en sortir ! Tout est doublé dans les salles, en français et en anglais.

Vous pensez déjà à la 3ème énigme ?

Vincent : Oui… … (Rires)

Samuel : Il y a déjà beaucoup d’idées sur la table !

Vincent : Cette prochaine énigme est en écriture, pour l’instant, on ne révèle pas le thème bien évidemment. On bosse pas mal dessus, on va essayer de faire encore quelque chose de différent avec des nouvelles surprises.

Samuel : Ce sera surtout surprenant ! Encore plus immersif...

Et il y a désormais Get Out à Reims, c'est ça ? 

Samuel : Oui, Get Out a ouvert le 28 avril 2015 à Reims. Il y a 3 salles. Une avec la Panic Room, une avec l'Affaire Cunningham, et dans la 3ème, on doublera une des deux, ou on mettra une nouvelle enquête.

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