Adaptation poétique et musicale de la nouvelle éponyme d’Antoine Mouton.
Par Christophe Carassou
Concert poétique, cérémonie envoûtante qui invoque « tout ce qu’il reste de fou dans la joie d’être ensemble ».
C’est une course verbale et poétique contre tout ce qui détourne et sépare de l’amour. C’est un hymne à la vie, à la folie d’être deux ainsi qu’une partition contre toutes les négligences.
Écrit à la première personne, ce texte est une adresse directe, frontale. À partir du constat affligeant du nombre et des causes de séparations amoureuses, un être humain déclare, comme pris d’une urgente nécessité, sa quête d’amour absolu pour l’aimé-e.
L’écriture ne concède rien à cet amour total, qui grandit malgré l’absence de l’autre, luttant sans cesse contre la tristesse, à cet amour plus fort que la mort, celui qui maintient en vie.
Tout se joue dans la complicité du comédien (Christophe Carassou) et du musicien (Matthieu Buchaniek, violoncelliste) pour que le spectateur ne puisse jamais savoir précisément qui guide qui dans cette traversée épique de la langue.
Ce long poème, libre de ponctuation, est comme une course effrénée pour maintenir l’amour à l’écart de tout ce qui peut l’interrompre…
