He's a maniac : Le slow est-il un rite cruel d'initiation à la danse et à l'identité ?
« Je connais tous les tubes des années 81, 82, 83 et 84, ce qui correspond à mes années de 6éme, 5éme, 4éme et 3éme, j’avais respectivement 11,12,13 et 14 ans. »
En essayant de n’oublier aucun détail de cette époque charnière qu’est le passage à l’âge adulte, un homme se remémore toutes les petites anecdotes qui ont construit sa vie, dirigées ses orientations (professionnelle, sexuelle et amicale), fabriquées une carapace contre les agressions des autres, affirmées sa différence.
Un danseur qui parle de danse, de mouvements de vie parfois même de survie.
À partir du récit, d’une autofiction, un parcours singulier peut devenir quelque chose de commun, en partage. Les toutes premières fois, premières expériences de la vie d'un homme forment un tout où musique, danse, icônes cinématographique, films et sexe sont étroitement liés. Un enchaînement logique de choix amènent à aujourd’hui et cette confidence. Oui confidence car c’est bien de cela qu’il s’agit. Mais à qui est-elle adressée ? À lui-même ? Un thérapeute derrière lui ? À quelqu’un dans le public ? Chacun choisira son degré d’implication, de reconnaissance, de projection.
Performance seul en scène où beaucoup de personnages seront convoqués : Marilyn Monroe, Dino Risi, son père, Sandrine O, Christie L… Beaucoup de musique aussi, quelques images et pas de danse.
Par Cyril Viallon
Conception et interprétation : Cyril Viallon
Direction d’acteur, conseil et œil extérieur : Chloé André
Régie lumière Guillaume
Musique Benjamin Collier
