Transviolet : synth pop
Beffroi : Electro, pop Les premiers accords résonnent. Sombres et dépressifs. Les mélodies s’extirpent des enceintes, ondulent avec mélancolie, traversent la piste de dance, transpercent et pénètrent les consciences. La voix est entêtante. Les synthés et les beats, puissants, ricochent contre les murs, prennent un tournant à gauche, un autre à droite, se frayent un chemin parmi la foule, font doucement vibrer les verres qui tintent, passent sans être vues le long des murs, s’amplifient, slaloment entre les gens, s’intensifient et électrisent la salle. Ils sont deux. Quand on les ausculte, on entend la violence qui sourde en eux. Mais la violence est belle lorsqu’elle est racontée et harmonisée.
